Marque personnelle : un levier indispensable pour les entrepreneurs en 2023 ?

LDL #3 - Comment j'ai compris la puissance du personal branding, pourquoi je travaille avec un ghostwriters et ma stratégie pour développer mon solomédia.

Salut c’est Thibaut 👋 !

Merci aux +200 personnes qui nous ont rejoints depuis la dernière édition

Pour ceux qui me découvrent, bienvenue dans cette troisième édition des Leviers de la Liberté, la newsletter qui t'apprend à mettre les effets de leviers au service de ta vie de rêve.

Sinon, moi, tout va bien. Je suis partie pour la 1ère fois rider à la mecque du Kitesurf “Tarifa” avec Kite and Connect. Entre échanges, bar de plage et alcool, j’avoue que le retour à la réalité est compliqué.

Mais aussi un des leviers les plus sous-estimés, donc une opportunité.

Dans cette édition, j’ouvre le capot sur toute ma stratégie de contenu et je te dévoile les partenaires avec lesquels je travaille ma marque personnelle (ghostwriters, vidéastes, etc.)

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Sommaire :

• Mais Thibaut, c’est quoi le “personal branding” ?

• Comment j’ai compris la force du personal branding.

• Pourquoi partir à la conquête de LinkedIn ?

• S'entourer des bons partenaires (et travailler avec un ghostwriter).

• Raffiner et clarifier son monopole personnel.

• L’objectif final : créer son solomédia.

• Ma stratégie pour les prochaines années.

• Conclusion.

Let’s go 👇

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Mais c’est quoi le “personal branding” ?

Avant de commencer à partir dans les analyses de fond et les conseils actionnables, on doit poser les bases.

C’est quoi le personal branding ?

Bon, tout le monde aura sa réponse, mais pour moi, c’est assez simple.

Ta marque personnelle, c’est ta marque en tant qu’individu :

• Ta visibilité

• Ta notoriété

• Ton “track record”

• Ton univers graphique

• Ton histoire

• Tes valeurs, ton pourquoi, ta mission…

C’est dans le nom : c’est la marque d’une personne. Certains vont même jusqu’à se créer un “monopole personnel” (on en parle plus bas)

Si la marque personnelle est aussi importante, c’est parce que les gens préfèrent toujours les personnes à des marques sans visage.

C’est psychologique. Les humains veulent de l’humain.

C’est pour ça que Elon Musk à 7 fois plus d’abonnés sur Twitter que la page de Tesla.

Mais surtout, la marque personnelle, c’est l’outil indispensable pour les entrepreneurs qui cumulent différents projets.

Si on reprend l’exemple de Musk, son personal branding met en lumière tous ses projets actuels et avenirs :

• Tesla

• SpaceX

• The Boring Compagny

• Twitter

• Etc.

Chacune de ses marques travaille pour son personal branding. Le branding et le personal branding ne sont pas à opposer.

Ce sont des vases communicants.

Si j’ai pris l’exemple de Elon Musk pour simplifier l’idée, ça ne veut pas dire qu’il n’y a que les milliardaires qui doivent bâtir leur marque personnelle.

Mais alors, qui a besoin d’une marque personnelle ?

Réponse : tout le monde (ou presque).

Le jour où j’ai compris que j’avais besoin d’une marque personnelle.

Ça fait +10 ans que j'entreprends. En une décennie, je me suis forgé des compétences uniques, un réseau et un portefeuille de plusieurs entreprises rentables.

Mais en 2022, j’étais plus ou moins un inconnu.

J’étais un multipreneur sans aucune marque personnelle.

Parce que jusque-là, ma philosophie, c'était de faire les choses dans l'ombre. Faire de l'argent dans mon coin et basta.

J’étais l’archétype du “pour vivre heureux, vivons cachés”, et ce n’était pas forcément une mauvaise chose. Comme le dit Naval Ravikant :

“You want to be rich and anonymous, not poor and famous.”

J’étais dans le même état d’esprit que 99% des entrepreneurs : faire des “boring business” et se tenir éloigné des projecteurs.

Jusque-là, ça me convenait totalement.

Mais en 2022, j’ai commencé ma collaboration avec Reworld Média.

Et ma première mission, c’était de lancer une formation autour du marketing digital, mon domaine d’expertise.

À ce moment-là, je me suis retrouvé face à un obstacle pour vendre cette formation : j’avais le savoir-faire, mais je ne l’avais pas fait savoir.

Ma légitimité s’arrêtait à mon cercle. Au-delà, j’étais nobod’.

Et en analysant la concurrence, j’ai compris quelque chose de fondamental : les plus gros vendeurs de formations n’étaient pas forcément les meilleurs dans leurs domaines ou les meilleurs pédagogues.

Non. C'étaient ceux qui avaient la marque personnelle la plus forte :

• Grégoire Gambatto (sur le growth)

• Yomi Denzel (sur le drop-shipping)

• Les Frères Ryvol (sur les sales)

Le plus impressionnant, c’est qu’ils arrivaient à faire des milliers d’euros de vente sans avoir de sales. Uniquement avec leur contenu en organique.

C’est à ce moment-là qu'à cause d’un impératif professionnel, j'ai renié mon anonymat et que j’ai commencé à construire ma marque personnelle.

Ce que j'ignorais encore, c’est que j’allais y prendre goût.

Pourquoi partir à la conquête de LinkedIn ?

Quand j’ai commencé à m’intéresser à la création de ma marque perso, j’ai rapidement compris qu’ils n'y avaient pas que les formateurs qui misaient sur l’incarnation.

À y regarder de plus près, des entrepreneurs avaient bâti leur entreprise autour de leur marque personnelle :

• Théo Lion (Coudac)

• Guillaume Moubèche (Lempire)

• Justine Hutteau (Respire)

Ces trois entrepreneurs talentueux ont compris avant tout le monde que le marché attendait des marques incarnées.

Surtout, ils ont compris la force du “Build in Public” : en documentant et en partageant leur aventure entrepreneuriale, ils attiraient à eux des gens qui voulaient rejoindre l’aventure : des clients, des talents, des partenaires…

Le point commun de ces entrepreneurs, c’était aussi leur réseau de prédilection : LinkedIn.

C’est donc sur ce réseau que j’ai décidé de mettre mes efforts quand j’ai commencé à créer ma marque personnelle.

D’ailleurs, si tu ne sais pas par où commencer pour construire ta marque personnelle, ta première action devrait être de publier sur LinkedIn.

Pourquoi ? Parce que c’est LA plateforme ou :

• L’audience est la plus qualifiée en B2B.

• Le potentiel de viralité reste élevé.

• Tout l’écosystème entrepreneurial est présent.

Pour un entrepreneur, ça devrait même être impératif de créer du contenu sur LinkedIn. Ça paraît futile, mais être visible sur LinkedIn c’est :

• Faire de l’acquisition en organique.

• Se rendre visible auprès des investisseurs.

• Élargir son réseau de partenaires at scale.

Dès que j’ai compris ça, je me suis dit qu’il fallait absolument que je sois présent sur LinkedIn.

Le problème, c’est que je n’y connaissais pas grand-chose. J’avais besoin d’être épaulé.

S'entourer des bons partenaires (et travailler avec un ghostwriter).

Je crois qu'une de mes plus grandes forces, c'est de rapidement identifier mes faiblesses.

C’est cette humilité qui m'a incité à travailler avec des partenaires pour construire ma marque personnelle sur LinkedIn.

J’avais déjà un beau réseau, mais d’un point de vue contenu, je partais de 0. J'avais besoin de ce que l’on appelle un “ghostwriter”.

Pour faire très simple, un ghostwriter c’est un expert de LinkedIn qui écrit tes posts à ta place. Vraiment pour faire simple.

En septembre 2022, j’ai donc commencé à travailler avec l’agence Linker et un consultant dédié, Mathéo.

Au fil de la collaboration, j’ai vite compris que le cœur de l’accompagnement par un ghostwriter ce n’était pas la rédaction des posts, mais une prestation de conseil sur toute ma marque personnelle.

Voici à quoi ressemble le processus :

• On s’appelle toutes les deux semaines

• On discute pendant une heure

• Il m’aide à clarifier mes idées.

• Il identifie ce qui est intéressant à partager.

• Il m’aide à clarifier la direction

• Il écrit un post par semaine

Un ghostwriter, c’est plus qu’un copywriter. Pour un entrepreneur, c’est comme un psy qui t’aide à clarifier ta pensée pour ensuite la diffuser.

Toutes les deux semaines, Mathéo, c’est mon sparringpartner qui m’aide à avancer sur ma marque personnelle et ma création de contenu.

Pendant que je suis en terrasse, on discute, il prend des notes, me pose des questions et à la fin de chaque session, on repart avec plein d’idées à développer et à partager.

Pour une personne comme moi qui ai tendance à avoir beaucoup d’idées et à partir dans tous les sens, avoir un ghostwriter m’aide à me recentrer.

Même si tu es à l’aise à l’écrit, avoir un ghost ça permet de prendre du recul, de dépasser tes angles morts.

D’ailleurs, aujourd’hui, j’écris des posts moi-même en plus de ceux que mon ghostwriter écrit 1 fois par semaine.

Sur LinkedIn, je ne travaille pas qu’avec Mathéo, mais aussi avec :

• Maxime Royer, pour mes publications éducationnelles de mise en avant d’un top créateur chaque semaine.

• Mariana Da Palma Drizi, pour prendre de belles photos qui font exploser mon reach et me permettent de développer mon audience sur Instagram.

• Clément SSB
  , pour des vidéos verticales (30 vidéos arrivent bientôt pour attaquer le format star de 2023 → les réels.)

• Thibault Louis
  , dans le cadre de son bootcamp solomédia pour parfaire mes techniques de copyrighting et rencontrer des entrepreneurs talentueux.

Vous vous dites peut-être que ça doit être un investissement colossal de travailler avec autant de partenaires. Mais alors pourquoi investir autant ?

Raffiner et clarifier son monopole personnel

Un des objectifs dans la création de contenu et la définition de son personal branding, c’est d’arriver à trouver mon monopole personnel.

Le monopole personnel, théorisé par Jack Butcher et David Perell, c’est l’intersection de trois éléments :

• Ta curiosité/tes intérêts

• Ta personnalité

• Tes compétences

Visuellement, ça ressemble à ça :

Quand on l'énonce, ça semble simple de trouver l’intersection entre ces trois éléments, mais dans les faits, c’est un travail de longue haleine.

Mais un travail qui paye sur le long terme.

Car une fois que vous avez ce Graal du personal branding, vous devenez inimitable.

Vous devenez unique.

Et qui dit unique dit que vos prix deviennent plus élastiques.

Parce qu’il y a deux manières d’être très bien payé : être le meilleur ou être le seul.

J’ai longtemps joué au jeu du meilleur. J’ai réussi à l’être sur certaines niches à certains moments.

Mais jouer au jeu du meilleur, c’est un combat qui ne finit jamais et dans lequel la concurrence est rude.

À l’inverse, créer son monopole personnel permet de jouer au jeu de la différence.

Virtuellement, tout le monde peut créer son monopole personnel.

Et une fois qu’il est établi, tu peux monter tes prix en presta, arrêter de te battre pour être le meilleur et enfin scaler grâce au média.

L’objectif final : créer son solomédia.

Un jour Mathéo m’a dit une phrase sur le contenu qui a résonné dans mon esprit de growth hacker :

“Ton profil LinkedIn, c’est comme une landing page”.

À ce moment-là, j’ai compris que :

• Mes posts = des ads

• Mes profils = des landing pages

Mais, si on a une landing page, pourquoi ne pas mettre un produit derrière ?

C’est là que j’ai compris le vrai intérêt d’une marque personnelle.

Au début, je me suis lancé sur LinkedIn pour développer ma notoriété/ma marque personnelle. Aujourd’hui, je poste pour créer mon solomédia.

Un solomédia c’est quoi ? C’est simple, c’est dans le nom

• Solo : une seule personne

• Média : diffusion de contenus

Et ce solomédia, une fois qu’il tourne, vous pouvez le monétiser comme vous voulez.

“Audience first, product later”

Mais attention, on ne crée pas un solomédia juste en publiant des posts LinkedIn.

Un solomédia, c’est un média, donc un univers décliné sur plusieurs plateformes : LinkedIn, TikTok, Insta.

Et surtout une newsletter !

N’oubliez jamais, l’audience que vous avez sur les réseaux sociaux n’est qu’une audience louée. Si demain LinkedIn disparaît, ton audience LinkedIn disparaît aussi.

Créer une newsletter c’est donc centraliser son audience.

Mais c’est aussi pénétrer dans le monde intime de ton audience : sa boîte mail.

La newsletter, c’est le canal parfait pour développer son personal branding au plus près de son audience.

Si vous me lisez aujourd’hui, c’est parce que la newsletter est le centre de ma stratégie pour les prochaines années.

D’ailleurs, il est temps que je vous parle de ma stratégie de contenu/personal brand pour les prochaines années.

Ma stratégie pour les prochaines années

Vous l’aurez compris, maintenant que j’ai défini et clarifié mon personal branding et que j’ai posé les bases de mon solomédia, ma stratégie est simple :

Ne jamais m’arrêter.

Le jeu du contenu et du personal branding est un jeu de très long terme.

Il faut être toujours présent, très longtemps.

Même si l’on atteint les sommets, il ne faut jamais s’arrêter.

C’est comme en branding classique : Coca-Cola ne s’arrête pas de faire de la publicité parce qu’ils sont n°1.

Et c’est pour ça que créer du contenu et développer sa marque personnelle ce n’est peut-être pas pour tous.

Parce que c’est un “lifework”.

Certes, créer du contenu peut vous permettre de vous extraire du jeu du “meilleur” et de designer votre vie de rêve, mais c’est un engagement de long terme qui peut ne pas convenir à tous.

Perso, ça me convient. Pour ceux qui veulent le voler, voici mon plan de bataille pour les prochains mois :

• Continuer à publier sur LinkedIn comme réseau principal

• Faire grossir ma newsletter et centraliser mon audience.

• Tester d’autres canaux et d’autres formats (vidéo verticale, podcast, etc.)

• Utiliser mon personal branding comme un générateur d’opportunités

• Monétiser ma création de contenu grâce à l’affiliation et l’apport d’affaires.

Aujourd’hui, cette stratégie m’a déjà apporté des résultats, de belles collaborations, et quand je me dis que ça ne fait que 6 mois que je suis sérieux avec ce sujet.

Je n’ose pas imaginer où j’en serai dans 6 ans.

L’avenir nous dira si j’ai eu raison de parier sur la marque personnelle.

Conclusion

Dans l'intro, je vous disais que le personal branding était un des leviers les plus importants en 2023.

Pourtant aujourd'hui, ça me coûte plus que ça me rapporte.

Mais comme tous les investissements qui rapportent beaucoup, c’est un investissement de long terme. Avec des retours sur investissements exponentiels.

La puissance de la marque personnelle n’est plus à prouver. Seulement, c’est un chantier qui demande beaucoup d’efforts et de temps.

On ne trouve pas son monopole personnel en 3 jours.

Bâtir son audience et créer du contenu sur Internet, c’est faire scaler ses connaissances, sa personnalité et ses compétences à l’échelle.

Et c’est ça qui en fait un des leviers ultimes de la liberté.

À vous de voir si vous voulez le saisir pendant que peu de gens s’y intéressent et y mettent les efforts.

Ou si vous préférez, laisser passer le train.

À la semaine prochaine,

Thibaut.

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Avant de partir tu peux :

• Prendre un call avec Linker, l’agence qui m’accompagne sur mon personal branding

• Découvrir leur formation pour sortir de l’anonymat sur LinkedIn

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